A travers la remise de prix des Mémoires du futur, le Lab50 souhaite mettre à l’honneur les jeunes experts-comptables et commissaires aux comptes nouvellement diplômés qui ont choisi d’approfondir un thème lié au numérique tout en mettant à disposition de la profession leurs travaux sur le site lelab50.fr et ainsi œuvrer au bénéfice de tous.
La promotion 2023 a récompensé :
- Walid El Asraouipour son mémoire « La mise en place d’une stratégie de « data management » au sein d’un cabinet d’expertise comptable : proposition d’un guide méthodologique » (prix remarquable)
- Déborah Messelier pour son mémoire « La révolution du web 3.0 et les technologies de la blockchain : proposition d’un guide méthodologique pour l’accompagnement d’un client sur le suivi de la performance d’un portefeuille de cryptoactifs » (prix remarquable)
- Jessie Manent pour son mémoire « Saisir l’opportunité de la facture électronique pour mettre en place une approche d’accompagnement sur mesure auprès de la très petite entreprise » (prix coup de coeur)
- Jean-Laurent Lienhardt pour son mémoire « L’audit du système d’information : enjeux relatifs à l’audit IT face à l’évolution des NTI dans le cadre de la certification des états financiers par le commissaire aux comptes » (prix coup de coeur)
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Je suis Walid, expert-comptable depuis mai 2022 dans un petit cabinet. Je n’ai pas suivi le parcours DCG / DSCG mais la voie du Master CCA. Après l’obtention de mon M2, j’ai décidé d’aller plus loin et de me confronter au jury du DEC en proposant un mémoire sur le data management.
Le volume croissant de données change la manière d’exercer. Il faut désormais « manager » la donnée et non plus uniquement l’analyser. Il faut voir ce processus comme le management du capital humain ou financier. La création de valeur de cet « or noir numérique » passe par ce management. Chaque cabinet va avoir sa manière de faire grâce à sa culture d’entreprise, la vision du dirigeant.
Comment les cabinets ayant réussi à mettre en place une gestion des données ont-ils procédé ? Grâce à la cartographie. J’utilise souvent l’image de la construction d’une maison. Comment vouloir construire une maison sans plan ? Comment vouloir exploiter la donnée sans cartographie ? C’est la même logique. On doit d’abord gérer cette donnée avant de vouloir l’analyser. Une donnée de bonne qualité que l’on peut utiliser est identifiée, fiable, et exploitable (vide de toutes contraintes). Je montre dans mon mémoire comment arriver à ce stade.
Pour progresser, je m’inspire beaucoup du monde de la tech et notamment du podcast « Clé de voûte ». J’essaye aussi d’utiliser au maximum les enseignements du livre Only the Paranoid Survive d’Andrew Grove. Andrew montre qu’il faut constamment chercher à ne pas vouloir se préserver du changement mais plutôt chercher à s’adapter au plus vite.
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